28 mai 2014

4 raisons de défier la loi avec Weeds ! Par iscomigoo

Huit saisons passées à défier la loi, quel­ques tonnes de marijuana écoulées, des hectolitres de café frappé avalés (à la paille). Un an après la fin de la course folle de Nancy Botwin, héroïne de Weeds, iscomigoo fait le point sur cette mère de famille des quartiers chics reconvertie en dealeuse de cannabis fâchée avec la morale et furieusement libre… 


Vous n'avez pas vu cette série ? Iscomigoo vous donne 4 raisons de la dévorer !


Pour envoyer valser la morale


Lorsqu'elle a créé Weeds, Jenji Kohan avait une obsession : s'attaquer au tabou culturel de la drogue pour explorer la « zone grise » entre le bien et le mal. Le business de l'herbe agit sur Nancy comme un révélateur : nerfs d'acier, goût du risque, autorité… L'ex-bourgeoise rangée obéit à son propre code de conduite et n'échappe ni aux dilemmes, ni à la culpabilité. On devrait la détester ? Impossible quand la jolie quadra prend ses airs de gamine fragile dépassée par ses pro­pres frasques.

Pour le style


Elle fait craquer un flic du département antidrogue, un parrain mexicain, un rabbin veuf… Personne ne résiste au charme et au culot de Nancy, incarnée par Mary-Louise Parker. Minirobes de créateurs, crinière brune au vent, sourire ravageur : avec elle, l'expression « sexy mais pas vulgaire » prend tout son sens. Quelque part entre l'ado libérée et la mante religieuse, elle s'attache mais reprend vite sa liberté. La séductrice cache une veuve jamais vraiment ­remise de la mort brutale de son mari. Fonceuse mais pas sans failles.


Pour la "famille"


Un comptable dépravé pour blanchir l'argent de la drogue, un beau-frère immature pour assumer l'intendance et veiller sur ses fils délaissés… En bon chef de clan, Nancy cultive l'art de bien s'entourer. Elle seule pouvait imaginer que cette douteuse association de sociopathes, de doux dingues, d'accros au sexe et à la fumette puisse mener des affaires florissantes.




Pour la folie


Si l'on considère, selon un principe généralement admis, qu'une bonne série est une série qui fait évoluer ses personnages, Weeds relève du ratage total… ou du coup de génie. En affirmant que les « gens ne changent pas », Jenji Kohan entraîne son héroïne égoïste dans une démarche jusqu'au-boutiste, et en tire toute la singularité de sa série. Nulle rédemption dans le parcours de Nancy, qui souffre pourtant des conséquences désastreuses de ses actes sur ses enfants. Ambivalente à l'image de son héroïne, la farce corrosive truffée de gags salaces aura aussi été une série grave et sensible.

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