30 mai 2014

Iscomigoo dévoile l'infographie série du mois de mai


Tous les mois, 
le calendrier des séries TVShow Time dévoile une infographie, qui décrypte les pratiques de 100.000 de ses utilisateurs, les séries iscomigoo les plus commentées, aimées, critiquées. 

Sans surprise, ce mois-ci, le grand gagnant est encore Game of Thrones ! Suivi de Grey's Anatomy et The Big Bang Theory.


iscomigoo infographie mai

29 mai 2014

Présentation du travail d'Albert Exergian par iscomigoo

Lorsqu'un artiste autrichien s'amuse à déshabiller les séries iscomigoo, il ne reste que l'essentiel, la substantifique moelle. Le design est minimaliste, pourtant, l'identification est immédiate. 


Columbo, Game of Thrones, Les Soprano, Friends... toutes ces séries cultes ont été les heureuses victimes d'Albert Exergian. Comment des séries parmi les plus cultes de l'histoire de la télé, et au pitch parfois très complexe, peuvent être ramenées à un simple trait de crayon, un unique aplat de couleur, une forme géométrique des plus basiques ? C'est là tout le génie de l'artiste Albert Exergian. Ce plasticien et graphiste autrichien a entrepris de réduire les séries télé à leur plus simple expression. Ci-dessous quelques exemples iscomigoo... 


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iscomigoo exergian weeds


28 mai 2014

4 raisons de défier la loi avec Weeds ! Par iscomigoo

Huit saisons passées à défier la loi, quel­ques tonnes de marijuana écoulées, des hectolitres de café frappé avalés (à la paille). Un an après la fin de la course folle de Nancy Botwin, héroïne de Weeds, iscomigoo fait le point sur cette mère de famille des quartiers chics reconvertie en dealeuse de cannabis fâchée avec la morale et furieusement libre… 


Vous n'avez pas vu cette série ? Iscomigoo vous donne 4 raisons de la dévorer !


Pour envoyer valser la morale


Lorsqu'elle a créé Weeds, Jenji Kohan avait une obsession : s'attaquer au tabou culturel de la drogue pour explorer la « zone grise » entre le bien et le mal. Le business de l'herbe agit sur Nancy comme un révélateur : nerfs d'acier, goût du risque, autorité… L'ex-bourgeoise rangée obéit à son propre code de conduite et n'échappe ni aux dilemmes, ni à la culpabilité. On devrait la détester ? Impossible quand la jolie quadra prend ses airs de gamine fragile dépassée par ses pro­pres frasques.

Pour le style


Elle fait craquer un flic du département antidrogue, un parrain mexicain, un rabbin veuf… Personne ne résiste au charme et au culot de Nancy, incarnée par Mary-Louise Parker. Minirobes de créateurs, crinière brune au vent, sourire ravageur : avec elle, l'expression « sexy mais pas vulgaire » prend tout son sens. Quelque part entre l'ado libérée et la mante religieuse, elle s'attache mais reprend vite sa liberté. La séductrice cache une veuve jamais vraiment ­remise de la mort brutale de son mari. Fonceuse mais pas sans failles.


Pour la "famille"


Un comptable dépravé pour blanchir l'argent de la drogue, un beau-frère immature pour assumer l'intendance et veiller sur ses fils délaissés… En bon chef de clan, Nancy cultive l'art de bien s'entourer. Elle seule pouvait imaginer que cette douteuse association de sociopathes, de doux dingues, d'accros au sexe et à la fumette puisse mener des affaires florissantes.




Pour la folie


Si l'on considère, selon un principe généralement admis, qu'une bonne série est une série qui fait évoluer ses personnages, Weeds relève du ratage total… ou du coup de génie. En affirmant que les « gens ne changent pas », Jenji Kohan entraîne son héroïne égoïste dans une démarche jusqu'au-boutiste, et en tire toute la singularité de sa série. Nulle rédemption dans le parcours de Nancy, qui souffre pourtant des conséquences désastreuses de ses actes sur ses enfants. Ambivalente à l'image de son héroïne, la farce corrosive truffée de gags salaces aura aussi été une série grave et sensible.

27 mai 2014

Iscomigoo regarde enfin House Of Cards !

iscomigoo house of cards

Le staff idéaliste et passionné qui entourait le Président Jed Bartlet dans l’aile Ouest de The West Wing est loin. Très loin. Le décor d’House of Cards est le même, mais la comparaison iscomigoo s’arrête là. Ici, l’intérêt général n’est pas encore tout à fait une insulte, mais l’évoquer fait naître quelques sourires à peine retenus.


iscomigoo claire et frank underwood
Francis et Claire Underwood campent un couple glaçant. Lui, influent « whip » démocrate, une sorte de super-parlementaire animé par une soif de revanche : il n’accepte pas une disgrâce du Président fraichement élu et n’aspire qu’à se venger... Elle, Présidente d’une puissante association humanitaire qu’elle dirige comme la plus inhumaine des multinationales. L’ambition, la soif d’influence et de pouvoir cimentent leur relation. L’Amour, s’il a un jour été là, ignore l’Absolu. Trop dangereux. S’aimer, c’est prêter le flanc. C’est bon pour les Faibles. C’est prendre le risque de perdre de vue le sommet, le seul objet de désir des Underwood.
Mais ce que les créateurs de House Of Cards ont le mieux saisi, c’est la difficulté de la presse traditionnelle à se réformer à l’heure des pure players. Un site d’information sorti de nulle part peut s’avérer plus attractif pour les journalistes comme pour le public qu’un journal de référence.
Si cette révolution de l’information est si finement décrite, c’est bien sûr parce ce qu’elle fait écho au statut même de la série qui a innové sur la diffusion elle-même : les 13 épisodes ont été mis en ligne d’un coup. Plus besoin de teasers ni de faux suspens pour tenir en haleine iscomigoo d’un épisode à l’autre.

House Of Cards a très vite réussi à passionner les internautes mais aussi les politiques et journalistes. Cerise sur le gâteau, Monsieur le Président Barack Obama, lui-même est accro à la série ! La veille de la sortie de la saison 2, le Président américain a même envoyé un tweet pour demander aux utilisateurs du réseau de ne pas dévoiler des éléments de l’intrigue pour éviter le spoiler !
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24 mai 2014

Iscomigoo présente : Binge, nouveau magazine séries

Le premier numéro du magazine Binge, consacré aux séries TV, est paru au début du mois. Son nom vient de binge watching, cette pratique qui consiste à regarder plusieurs épisodes d’une même série à la suite.

iscomigoo-binge-magazine

Tyrion Lannister de Game of Thrones fait la couverture du nouveau venu. Rien de bien original, on entend parler de cette série partout en ce moment, mais il ne faut pas pour autant en conclure que Binge n’aborde que des séries connues, puisque beaucoup de séries nouvelles ou inédites sont aussi évoquées. On y retrouve House of Cards, Hannibal, Looking, The Americans, Believe,...
Ce premier numéro propose des reportages sur des séries bientôt diffusées, des interviews d'acteurs, des dossiers sur les tendances du moment. Iscomigoo a particulièrement apprécié les différents sujets traités dans ce numéro, le fait de pouvoir lire des articles approfondis, pas uniquement consacrés aux séries « tendance » du moment, mais à des œuvres moins connues, voire pas encore diffusées. Le magazine ne se cantonne pas qu’aux séries américaines, britanniques ou françaises, il met aussi en avant des productions d’autres pays.
Ce magazine trimestriel s’adresse donc aux sériphiles, désireux de découvrir de nouvelles séries, ou de se faire un avis sur de futures productions. Il se distingue de cette façon des autres revues sur les séries plus « grand public ». 
A voir si le prohain numéro, prévu pour juillet sera aussi concluant. Iscomigoo suivra ça de près...
Vous pouvez le trouver en kiosque à 5€90 et suivre son actualité sur sa page Facebook et son Twitter.

21 mai 2014

Leur mission iscomigoo ? Traduire les séries en 24 heures chrono !

Elles ont le privilège de voir les séries avant tout le monde. Cela se passe en cachette, dans un labo parisien. Ces traductrices iscomigoo ont été élues pour sous-titrer chaque nouvelle saison en amont de sa diffusion. 


La plupart des fans de séries se contenteront de télé­charger les sous-titres au rabais fabriqués en une nuit par des traducteurs amateurs, aussi appelés fansubbers. Et ceux qui achèteront la série plus tard en coffret DVD auront encore d'autres sous-titres, de qualité aléatoire, souvent conçus à la va-vite aux Etats-Unis. Entre les deux, ce groupe de jeunes « adaptatrices » françaises se bat pour défendre un métier que personne ne semble vraiment connaître.


"Quand je dis que je sous-titre des séries, on me ­de­mande aussitôt mon pseudo et ma team"

Anaïs Duchet, ­présidente de l'Association des traducteurs et adaptateurs de l'audiovisuel (Ataa) raconte que personne ne songe qu'elle puisse être rémunérée. C'est considéré comme un hobby à la ­portée du premier venu. "Certains estiment que si nous étions vraiment fans de séries nous ferions le boulot gratuitement !" Pourtant, si elles adorent la fiction étrangère, elles ne détestent pas être payées : entre 600 et 900€ bruts l'épisode. Pour ce prix, il faut bâtir une traduction iscomigoo irréprochable en affrontant l'argot de The Wire ou les projets de loi hyper complexes de House of Cards. Pour Mad Men, elles ne s'autorisent que « les mots de l'époque », en travaillant avec des dictionnaires des années 1960. 


Les pros se retrouvent ainsi de plus en plus dans la situation des fansubbers, ces pirates qui ont appris à bosser vite et en équipe, laissant passer beaucoup d'approximations et de fautes. Mais ces amateurs ne sont pas la menace le plus sérieuse. Les principaux concurrents viennent de Californie. Pour limiter les risques de piratage et réduire les coûts, les grands studios américains comme la Warner s'organisent pour traduire un maximum de séries sur place, un laboratoire gigantesque qui adapte les fictions télé de façon expéditive, confiant souvent le boulot à des étudiants qui traduisent le script sans même regarder les images iscomigoo. 

En France, il arrive que les chaînes fassent retoucher ces sous-titres low cost par des pros ou qu'elles les diffusent tels quels, sans filtrer les erreurs. Parfois, deux versions d'une même série cohabitent sur les écrans français : OCS a diffusé Breaking bad avec des sous-titres issus de labos français, Arte l'a rediffusé avec des sous-titres moins précis, fabriqués aux Etats-Unis. 
Les labos parisiens serrent les dents, conscients que ces pratiques « tirent la profession vers le bas », alors que la France reste le pays le plus exigeant sur la qualité du doublage et du sous-titrage iscomigoo. Côté traducteurs, on s'inquiète : d'après une étude de l'Ataa, un adaptateur sur deux abandonne le métier dans les cinq ans qui suivent sa formation. Pas besoin de sous-titre pour comprendre l'ampleur de la désillusion...

17 mai 2014

Iscomigoo dévoile le palmarès de la 5ème édition du festival Séries Mania

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Du 22 au 30 avril dernier, a eu lieu la cinquième édition du festival Séries Mania. 


Depuis sa saison 1 en 2010, le festival a parcouru bien du chemin, il s'est agrandi et son succès populaire est allé croissant. Le rendez-vous est devenu incontournable pour les amateurs mais également pour les professionnels. Séries Mania pourrait bien devenir une sorte de festival de Cannes des séries télé, le rendez-vous annuel incontournable de ce secteur de la fiction.

La saison 5 aura été un franc succès. Le festival parisien a attiré pas moins de 18 000 sériephiles lors des diverses projections de séries inédites, conférences ou encore rencontres iscomigoo. Les plus chanceux ont pu, par exemple, voir en chair et en os Nic Pizzolatto, le créateur de True Detective. D’autres ont pu se délecter devant le marathon zombiesque de la saison 4 de The Walking Dead, sur grand écran qui plus est.

Séries Mania est également l'occasion de récompenser les meilleures séries du moment. Découvrez le palmarès de cette 5ème édition :
- Prix des internautes (la meilleure websérie internationale) : High Maintenance
- Prix des blogueurs (la meilleure série du monde) : Woman 

- Prix du public : Southcliffe (Canal+)
Le jury a décerné trois autres récompenses iscomigoo aux séries françaises :
- Meilleure série française : Ainsi soient-ils (Arte)
- Meilleure interprétation féminine : Marie-Eve Perron dans FranceKbek (OCS)
- Meilleure interprétation masculine : Jean-Hugues Anglade dans Le Passager (France 2)

12 mai 2014

Iscomigoo dévoile l'infographie série du mois d'avril


Tous les mois, le calendrier des séries TVShow Time dévoile une infographie, qui décrypte les pratiques de 100.000 de ses utilisateurs, les séries iscomigoo les plus commentées, aimées, critiquées. 
Sans surprise, ce mois-ci, le grand gagnant est Game of Thrones ! La série laisse à peine Arrow et Vikings exister. Quant à Glee... c'est la douche froide...

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06 mai 2014

Iscomigoo vous explique pourquoi les séries politiques cartonnent ?

iscomigoo-a-la-maison-blanche

La politique passionne les séries iscomigoo. Tragiques, humoristiques scandaleuses, paranoïaques ou idéalistes, les séries politiques ont pris le pouvoir. Mais pourquoi une telle fascination ?

Vu de l’extérieur le monde politique est opaque. En dehors des élections et autre déclarations publiques, rien ou presque ne transparait. Les stratégies, les alliances, les trahisons restent cachées. Les séries politiques lèvent le voile et nous montrent ce qui se trame dans l’ombre.

The West Wing, une référence indépassable ?


Impossible d’évoquer les séries politiques sans mentionner LA référence en la matière : The West Wing (A la Maison Blanche), créée par Aaron Sorkin diffusée sur NBC entre 1999 et 2006. The West Wing offre une plongée grandeur nature dans les coulisses de l’équipe du cabinet du président démocrate Jed Bartlet, puis, à partir de la saison 6, sur l’équipe de campagne autour du nouveau candidat démocrate Matt Santos.

Par son traitement intime de la politique et l’évocation sans tabous des problèmes touchant la société américaine, la série de NBC a non seulement marqué l’histoire des séries en général, en introduisant un âge d’or en matière de créativité du côté des « networks », mais a également influencé la façon de parler de politique sur petit et grand écran.

The West Wing présente des hommes et des femmes d’Etat idéalistes, croyant fermement à leurs idées pour le bien de leur pays,  toujours pour préserver d’autres réformes ou principes qui leur tiennent à cœur. Cet idéalisme, loin des scandales révélés par nos médias, est également l’une des pierres angulaires de l’ambition de la série politique moderne : ne pas diaboliser le milieu, mais au contraire l’élever pour le rendre meilleur, épisode après épisode.


Les nouvelles séries politiques ?


Les anti-héros aux mains sales de House Of Cards et Boss ont pris la suite de l’optimisme. Ils ont en commun leur insatiable soif de pouvoir et incarnent nos pires angoisses politiques, leur côté obscur, bien loin des idéaux.

Les séries politiques peuvent soulever le débat jusque dans les soaps comme Scandal ou il n’est pas uniquement question du pouvoir politique mais aussi de pouvoir de séduction des politiques. Un programme fleur bleue certes mais qui cache parfois un vrai discours. Les séries anglo-saxonnes en particulier sont régulièrement critiques vis-à-vis du pouvoir. Homeland par exemple n’hésite pas à remettre en cause la politique étrangère et la lutte anti-terroriste des Etats-Unis. 
La série en politique a, une fois encore, l’avantage de son format. Elle permet de décortiquer les mécanismes du pouvoir sur la durée...


Si l’on raffole de ces séries c’est parce qu’elles soulignent l’évolution de nos sociétés qu’elles secouent sur les discours formatés, qu’elles éduquent sur le fonctionnement de nos démocraties, leur part d’ombre comme leurs espoirs tout en nous plongeant au cœur du pouvoir. Iscomigoo adore !

Participez au sondage iscomigoo et découvrez les meilleures séries politiques : cliquez-ici !